Le ministère guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique a apporté des précisions ce mercredi sur l’application de nouvelles redevances dans le secteur des télécommunications. Alors que les premières informations évoquaient une hausse des tarifs, le gouvernement assure que cette mesure vise uniquement à encadrer les contributions des opérateurs télécoms, sans affecter les consommateurs.
Selon les autorités guinéennes, le nouveau cadre réglementaire introduit plusieurs modifications dans la gestion des redevances :
- La redevance OFF-NET (appels entre opérateurs différents) est réduite à 10 GNF, afin d’encourager une augmentation du trafic inter-réseaux.
- La redevance ON-NET (appels au sein d’un même réseau), suspendue en 2022, est réintroduite à un taux revu à la baisse de 15 GNF (contre 20 GNF auparavant).
- La redevance de gestion des autorisations pour les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) passe d’un forfait fixe à 0,50 % du chiffre d’affaires.
- La redevance de gestion des licences appliquée aux opérateurs de téléphonie et d’infrastructures augmente de 0,25% à 0,75%.
Aucune hausse des tarifs pour les usagers
Face aux informations relayées par certains médias et sur les réseaux sociaux, le ministère se veut rassurant. « Cette mesure ne prévoit aucune augmentation des prix des appels téléphoniques. Les tarifs actuels restent inchangés pour les utilisateurs, malgré l’introduction d’une nouvelle redevance destinée aux opérateurs », dit-il dans sa communication.
Selon les responsables étatiques, cette réforme a pour but de renforcer la contribution du secteur des télécommunications aux recettes de l’État, sans impact direct sur les factures des consommateurs.
Un engagement pour un accès équitable aux services
Le ministère rassure de son engagement à garantir des services de télécommunications accessibles et de qualité pour l’ensemble de la population. Il invite les citoyens à se référer aux sources officielles pour toute information sur les politiques tarifaires et réaffirme sa volonté de « promouvoir la transparence et protéger les consommateurs ».
Avec cette clarification, le gouvernement espère apaiser les inquiétudes et maintenir la confiance des usagers dans un secteur clé pour le développement économique du pays.