À partir de ce mardi 1ᵉʳ avril 2025, la Namibie instaure une nouvelle politique de visas visant 33 pays, dont la France, la Belgique, la Suisse, les États-Unis, le Canada et l’Australie. Cette décision, motivée par des considérations de réciprocité diplomatique, impose désormais aux ressortissants de ces nations d’obtenir un visa pour entrer sur le territoire namibien.
Mise en place d’un système de visa électronique (e-Visa)
Pour faciliter les démarches, la Namibie a lancé une plateforme d’e-Visa accessible via le portail officiel eservices.mhaiss.gov.na. Les voyageurs peuvent y créer un compte, remplir le formulaire en ligne, télécharger une photo d’identité et une copie de leur passeport, puis effectuer le paiement des frais de visa. Le traitement des demandes est rapide, avec une notification par e-mail une fois l’autorisation accordée. Cette procédure vise à réduire les délais et à simplifier les formalités d’entrée dans le pays.
Types de visas et tarifs
Les frais de visa varient en fonction de l’origine des voyageurs et de leur âge :
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Visiteurs âgés de 12 ans et plus :
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1 600N$ (environ 82€) pour les citoyens des pays non africains.
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1 200N$ (environ 62€) pour les ressortissants des pays africains.
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Visiteurs âgés de 6 à 11 ans :
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800N$ (environ 41€) pour les citoyens des pays non africains.
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600N$ (environ 31€) pour les ressortissants des pays africains.
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Les enfants de moins de 6 ans sont exemptés de frais de visa. Le visa est valable 30 jours à compter de la date d’arrivée souhaitée, avec la possibilité d’entrées multiples durant cette période. Il est destiné aux séjours touristiques, aux visites familiales ou aux déplacements professionnels de courte durée.
Procédures d’obtention du visa
Les voyageurs ont deux options pour obtenir leur visa :
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e-Visa en ligne : Fortement recommandé pour éviter les files d’attente, le e-Visa peut être demandé avant le départ via le portail eservices.mhaiss.gov.na.
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Visa à l’arrivée : Disponible dans plusieurs points d’entrée majeurs, notamment :
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Aéroport international Hosea Kutako de Windhoek.
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Aéroport de Walvis Bay.
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Port de Lüderitz.
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Port de Walvis Bay.
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Poste frontière d’Ariamsvlei (avec l’Afrique du Sud).
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Poste frontière de l’île d’Impalia.
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Poste frontière d’Oranjemund (avec l’Afrique du Sud).
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Poste frontière d’Oshikango (avec l’Angola).
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Poste frontière de Katima Mulilo (avec la Zambie).
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Poste frontière de Mohembo (avec le Botswana).
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Poste frontière de Ngoma (avec le Botswana).
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Poste frontière de Noordoewer (avec l’Afrique du Sud).
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Poste frontière de Trans-Kalahari (avec le Botswana).
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Raisons de cette décision
Le gouvernement namibien justifie cette mesure par le principe de réciprocité diplomatique. Les pays imposant des visas aux citoyens namibiens verront désormais leurs ressortissants soumis aux mêmes exigences pour entrer en Namibie. Cette politique vise à garantir une équité dans les relations internationales et à affirmer la souveraineté du pays.
Conséquences sur le tourisme en Namibie
Le tourisme est un pilier essentiel de l’économie namibienne. En 2023, le pays a accueilli 863 872 touristes internationaux, marquant une augmentation de 87,4% par rapport à 2022. Cette croissance témoigne de la reprise du secteur après les perturbations liées à la pandémie de COVID-19.
La mise en place de ces nouvelles exigences de visa pourrait avoir un impact sur le flux de visiteurs, notamment en provenance des pays désormais soumis à l’obligation de visa. Toutefois, en facilitant les démarches avec le système d’e-Visa et en maintenant des options de visa à l’arrivée, la Namibie cherche à minimiser les désagréments pour les voyageurs et à préserver l’attractivité de sa destination. Les autorités namibiennes espèrent ainsi continuer à promouvoir le tourisme tout en assurant une gestion souveraine de leurs frontières.