Onze soldats nigériens ont été tués hier vendredi dans une embuscade près de la frontière algérienne, a rapporté la télévision publique nigérienne.
Le chef d’État-major des forces armées nigériennes, le général de brigade Salaou Barmou, accompagné du chef d’État-major de l’armée de terre, le colonel-major Maman Sani Kiaou, s’est rendu à Agadez pour assister aux obsèques des soldats tombés lors de cette attaque.
Le département d’Ingall, où s’est déroulée l’embuscade, est situé près de la frontière algérienne. Aucune revendication n’a été enregistrée concernant cette attaque, selon les informations disponibles samedi à 20h GMT.
Cette embuscade est la deuxième en moins d’un mois contre les forces armées nigériennes. Le 3 février dernier, une unité de l’armée nigérienne avait été attaquée dans le département de Téra, près de la frontière du Burkina Faso, entraînant la mort d’au moins dix militaires.
Le Niger fait face à une insécurité croissante aux frontières du Burkina Faso, du Mali et de l’Algérie, avec une montée en puissance des groupes armés opérant dans la région.
Cette nouvelle attaque souligne la pression persistante sur les forces de défense et la nécessité de renforcer les dispositifs sécuritaires dans les zones sensibles.
LP avec AA