Le gouvernement israélien a annoncé, ce dimanche 2 mars 2025, la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, quelques heures après la fin de la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.
Cette décision intervient alors que la première phase de l’accord de cessez-le-feu, qui a duré 42 jours, s’est officiellement terminée samedi à minuit. Cependant, Israël n’a pas accepté de passer à la deuxième phase ni de mettre fin à la guerre.
Plus tôt dimanche, Israël a déclaré avoir accepté un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza pendant le ramadan et la Pâque, suite à une proposition de l’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, quelques heures après l’expiration de la première phase d’un cessez-le-feu.
Un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers était en vigueur depuis janvier, mettant fin à la guerre d’Israël contre Gaza qui a fait plus de 48 380 victimes, principalement des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
Le Hamas a critiqué la décision israélienne de suspendre l’aide humanitaire, la qualifiant de “chantage mesquin” et de “crime de guerre”. Le mouvement a appelé les médiateurs et la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il revienne sur sa décision.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté les deux parties à maintenir le cessez-le-feu et à respecter leurs engagements, soulignant l’importance de poursuivre les efforts pour parvenir à une paix durable dans la région.
La situation reste incertaine quant à la reprise des hostilités ou à la poursuite des négociations pour une paix durable. Les médiateurs internationaux continuent de travailler pour encourager les deux parties à respecter le cessez-le-feu et à reprendre les pourparlers.
LP avec AA