Les gouvernements du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont officialisé la création d’une force militaire conjointe composée de 5 000 soldats. Cette initiative, portée par l’Alliance des États du Sahel (AES), vise à renforcer la sécurité dans une région marquée par une recrudescence des attaques extrémistes.
D’après les autorités des trois pays, cette force disposera de moyens aériens, d’équipements modernes et de ressources en renseignement. Elle sera déployée pour contrer les groupes armés actifs dans la région, notamment ceux affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique.
La décision intervient dans un contexte de rupture avec certaines alliances traditionnelles, comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à laquelle les trois pays appartenaient auparavant. L’AES, créée en 2023, ambitionne de coordonner des réponses régionales face aux défis sécuritaires.
Cette force conjointe s’inscrit dans un effort commun pour stabiliser la région du Sahel, tout en affirmant l’autonomie des trois États dans leur gestion des questions de défense et de sécurité. Le déploiement effectif de ces 5 000 soldats est attendu dans les mois à venir.