L’administration Trump a annoncé l’exemption d’une vingtaine de produits électroniques, dont les téléphones, ordinateurs, routeurs et puces, des tarifs douaniers réciproques imposés aux importations, notamment en provenance de Chine. Une décision saluée par les consommateurs et certaines grandes entreprises technologiques, bien que son effet pourrait n’être que temporaire.
Selon les services américains des douanes et de la protection des frontières, ces exemptions concernent spécifiquement des produits de grande consommation et de haute technologie. Elles interviennent alors que la Maison Blanche avait récemment décrété une surtaxe de 10% sur les importations étrangères, avec des taux encore plus élevés pour certains partenaires commerciaux.
L’objectif de cette mesure, selon les autorités américaines, est de ménager les consommateurs qui craignaient une flambée des prix sur les appareils électroniques. Apple, dont une grande partie de la production est assurée en Chine, figure parmi les principales entreprises à bénéficier de cette décision.
Mais ce répit pourrait être de courte durée. Donald Trump a en effet exprimé sa volonté de maintenir une pression sectorielle, notamment sur les produits technologiques comme les semi-conducteurs. Une stratégie qui s’inscrit dans un contexte tendu avec Pékin.
Alors que la plupart des pays bénéficient d’une réduction temporaire des nouveaux droits de douane à 10% pour une durée de 90 jours — période censée faciliter les négociations commerciales — la Chine reste une cible privilégiée. Les importations chinoises sont désormais frappées d’un tarif de 125%, assorti d’une taxe additionnelle de 20%, une décision qui a entraîné une riposte immédiate de la part des autorités chinoises.
Cette nouvelle escalade tarifaire entre Washington et Pékin alimente les inquiétudes autour d’une guerre commerciale de grande ampleur entre les deux premières puissances économiques mondiales, avec des conséquences incertaines pour les marchés internationaux.